L'évent des Jonquilles
à NOAILLES - 19

Le réseau du Blagour de Chasteaux, et ses rivières souterraines, draine d'une part les eaux des pertes de la Couze, et d'autre part la partie sud-est du causse corrézien.

Ce vaste ensemble de galeries, connue pour certaines depuis la fin des années 70, offre au spéléologue un vaste espace d'évolution et un terrain de découverte aujourd'hui encore inépuisé.

L'évent des Jonquilles constitue le premier maillon découvert, qui correspond à la partie sud de cet ensemble, avec des amonts situés aux confins de Turenne et de Cressensac.


Cette entrée, déblayée dans des matériaux meubles, a été sécurisée par la pose de bidons qui donnent à l'accès son caractère insolite.

L'eau ruissellant sur les parois y dépose le calcaire qu'elle a dissout en parcourant les fissures, qui lui permettent de cheminer depuis la surface jusqu'au plafond de la galerie.

Les galeries sont le reflet de la géologie des roches calcaires du causse et du travail de dissolution des eaux.

Le plafond garde ici la mémoire de la rivière souterraine qui creusa la galerie il y a plusieurs dizaines de milliers d'années, avant de l'abandonner pour cheminer aujourd'hui dans un étage inférieur.

 

Même si la rivière souterraine a abandonné depuis très longtemps cet étage de creusement, le parcours est agrémenté de quelques vasques d'eau dont le franchissement à sec est parfois accrobatique.

 

photo 7 - sorpt bloc

Ces galeries fossiles permettent d'accèder, par de multiples regards, à la rivière des Jonquilles que l'on peut suivre finalement sur l'ensemble de son parcours, depuis le gouffre de Combe Nègre à l'amont, séparé par des siphons, jusqu'à sa confluence souterraine avec la rivière des pertes de la Couze.

... à suivre

Photographies : Thierry MARCHAND, Thierry JACQUOT et Michel VERLHAC
Page mise à jour le 03 octobre 2007

 

 

 

L'entrée historique de la cavité est constituée par l'évent des Jonquilles.

Cet accès est peu pratiqué maintenant car il débute par «le ramping», galerie basse de 200m environ, humide et quelque peu boueuse.

Une nouvelle entrée a été recherchée depuis l'intérieur. En haut d'une cheminée, remontée en escalade artificielle, la proximitée de la surface a été confirmée par la présence de racines.

Un repérage extérieur a été realisé au moyen d'une balise placée dans la cavité.

 

 

 

Le puits donne accès, après deux verticales de 7 et 35m, dans la galerie fossile.

Celle-ci est creusée sur une fracture verticale, qui lui donne sa configuration beaucoup plus haute que large.

 

photo 3 - Jonquilles

 

Ces dépots de calcite forment les concrétions qui ornent la cavité (stalagtites, stalagmites et autres types de concrétionnement).

La galerie fossile de l'évent des Jonquilles figure parmi les cavités les plus concrétionnées connues actuellement en Corrèze.

 

photo 4 - Jonquilles

Ce creusement à conduit parfois à des profils de galerie, où la largeur du plafond a dépassé les capacité de résistance des dalles calcaires, formant ici cette "salle de la dalle en pente".

 

photo 6 - Jonquilles

La cavité offre au spéléologue un cheminement varié et des paysages souterrains sans cesse renouvelés.

photo 5 - Jonquilles

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