Situation : Commune de Noailles (19)
X=534.810 - Y=3. 309.996 - Z=188m (coordonnées projection Lambert III de la perte fossile donnant accès à la cavité sans plongée)
Carte IGN 1/25000 è de BRIVE-LA-GAILLARDE (feuille 2135 Ouest)
Cavité située en propriété privée
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Perte fossile de la Couze
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Historique :
Le siphon de la Couze, d'une profondeur de 3m et de longueur 25m, encombré de
branchages, a été franchi pour la première
fois le 28 août 1977 par Michel VERLHAC.
Le 24 septembre de la même
année, 1500m environ de galeries sont reconnus.
La désobstruction de l'entrée actuelle, en grande partie réalisée de l'intérieur par Michel VERLHAC, a nécesité trois séances les 3, 15 et 22 octobre 1977.
Description sommaire :
La perte active de la Couze n'offre que 60m de galerie exondée. Le siphon
de 25 m qui fait suite est alimenté côté aval par un
important affluent pérenne. Ainsi, même lorsque la Couze est à sec, le S25 reste amorcé et le
réseau reste actif.
La perte fossile permet de shunter
le siphon d'entrée au prix d'un ramping de 30m
dans la boue et l'eau (le passage s'est quelque peu élargi avec la fréquentation
de la cavité) . La Couze souterraine coule
dans une galerie plus haute que large (5 x 3 m). A 200m de l'entrée,
à droite, débouche la galerie des Jeunes qui, après
passage de trois courts siphons, a permis la découverte du gouffre du Briant.
A 800m de l'entrée, la
rivière quitte la galerie principale pour s'engager en cascadant, dans
un passage surbaissé s'achevant par un siphon étroit (Sc). La progression se poursuit alors au sec dans la
galerie semi-active (sauf en période de crue).
Peu après avoir
laissé à main droite le départ du
Fakir, innommable passage bas de plafond et
corrodé, de 370m de long, la topographie des lieux se complique :
- Une grande fracture apparaît,
dans laquelle se jette un cours d'eau coulant en sens inverse de la Couze, et qui emprunte un boyau étroit avant de
siphonner (siphon Sj). On vient de retrouver la
rivière des Jonquilles qui peut être remontée sur une courte
distance
jusqu'à l'aval du siphon de la Jonction
- Juste avant ce dernier, deux
galeries se dirigent vers le nord.
Elles donnent accès à un labyrinthe complexe et
très corrodé, appelé galeries du 11 novembre, qui jonctionne avec le Fakir
et continue au delà. Si
l'on n'a pas trop tourné en rond, on vient d'économiser 200m de ramping éprouvant.
- La galerie du 11 novembre débouche, après encore 190m de quatre pattes, au plafond de la Grande Galerie. Vers l'Est, elle se ramifie en de nombreux passages, tous plus étroits les uns que les autres. Vers l'Ouest, c'est le domaine des marmites remplies d'eau, de l'argile et du sable (200m), de la marche sans obstacle (500m), des voûtes mouillantes (3). A partir de là, il faut se baisser : le laminoir (250m) et la galerie Métrique (500m) n'autorisent que rarement la station debout. Arrêt sur le siphon terminal, plongé par Michel VERLHAC le 4 novembre 1978 sans succès car trop étroit.
Vers le Sud, la Grande Galerie dans
sa partie Ouest
offre quelques départs : l'un d'eux assez long et aquatique, les autres
boueux.
Topographie :
L'ensemble de la topographie a
été réalisée (reportée partiellement sur rouleau de papier millimétré), mais n'est pas disponible à ce
jour dans un format permettant de la diffuser.
L'ensemble des galeries de la Couze représente 5091m de topographié, le
point le plus éloigné de l'entrée se situant à
2920m (siphon terminal des galeries métriques)
Page mise à jour le 25/02/2022
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