Le 5 novembre 2000, après une longue période d'abandon ponctuée de multiples velléités de reprise toujours sans concrétisation, il est décidé d'aller faire la topographie du gouffre.
Le chantier est attaqué, rendu pénible par le ruissellement du puits, qui transforme la base de celui ci en véritable douche froide. Il permet en quelques séances, et malgré une roche hétérogène où l'on perdra encore un foret, d'entrevoir un méandre étroit qui descend très franchement (les jets de cailloux montrent une dénivellation de 1 à 1,5 m) et qui résonne.
Le 19 décembre 1998, ce ressaut est descendu (il mesure en fait à peu près un mètre) et la progression butte immédiatement sur un nouveau méandre de 50 cm de haut et 15 cm de large qui descend toujours franchement. Devant, un écho vraiment très net, permet d'espérer un élargissement, mais il n'est pas possible de sonder ce que l'on imagine être un puits, du fait d'un coude du méandre vers la gauche. Le travail de perçage montre rapidement qu'il s'agit d'une lame quand le foret traverse cette paroi.
La séance du 29 décembre permet d'entrevoir un ressaut de 3 à 4 mètres, qui ressemble à celui qui précède le puits de 35m, mais sa descente le 1er janvier 1999 montre qu'il n'en est rien l'élargissement se limitant à la base du ressaut. La suite passe de nouveau par un travail devenu routinier d'élargissement d'un méandre étroit, avec aucune place pour stocker les déblais, qu'il faut maintenant remonter jusqu'au palier du grand puits situé à 10 mètres du fond.
La suite est vraiment très étroite, l'eau s'écoulant par un orifice où il nest même pas possible de passer la main. Il n'y a pas trace non plus du courant d'air ressenti plus haut lors de l'agrandissement du méandre au bas du deuxième puits.
Quelques séances s'ensuivront jusqu'au 24 janvier 1999, ayant raison du reste de motivation du groupe, les perspective de passer devenant plus qu'hypothétiques..
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C'est l'occasion d'aller revoir les différentes hypothèses de continuation et notamment au palier du grand puits (qui est finalement profond de 40 mètres après topographie), où un départ de méandre est soupçonné.
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Le 25 février 2001 cet obstacle est franchi, et la suite est constituée d'un méandre en conduite forcée horizontales de 50 cm de haut et 80 cm de large, parfois moins (rappelant en moins difficile, pour ceux qui connaissent , la grotte de la Miette en Dordogne) et ponctué de changements de direction à 90°.
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Après environ 30 mètres, la progression butte sur une "voûte sablante", le remplissage argileux atteignant par passage quasiment le plafond de la conduite forcée qui présente un profil de siphon.
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Le 9 décembre 2001, les possibilités de stockage dans le boyau sont atteintes, et désormais il faut ressortir les matériaux sur les 40m de boyau.
Le doute s'installe à nouveau sur les chances de passer et de rejoindre la rivière amont des Jonquilles.
Alors, un projet d'expédition multi-objectifs avec des équipes tant en surface que dans le post-siphon de Jonquilles et qu'à Combe Nègre, prend forme pour cerner l'importance du travail restant avant la jonction avec le post-siphon des Jonquilles. Celle-ci se déroulera le 20 janvier 2002, mais n'apportera pas d'éléments déterminant pour permettre cette jonction (voir le C.R. de l'expédition souterraine et des équipes de surface)
Page mise à jour le 14/04/2003
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