Les pertes de la Couze
à NOAILLES - 19

Le réseau du Blagour de Chasteaux, et ses rivières souterraines, drainent d'une part les eaux des pertes de la Couze, et d'autre part la partie sud-est du causse corrézien.

Ce vaste ensemble de galeries exploré sur 20km environ, connue pour certaines depuis la fin des années 70, offre au spéléologue un vaste espace d'évolution et un terrain de découverte aujourd'hui encore inépuisé.

Les pertes de la Couze constituent le deuxième maillon découvert de cet ensemble, après l'évent des Jonquilles, avec plus de 5 km de galeries parcourues et topographiées.



L'entrée praticable, ancienne perte actuellement inactive hors évènement météorologique exceptionnel, se situe quelques dizaines de mètres au delà de la perte actuelle de la rivière.


La progression peut alors se faire en suivant le cours retrouvé de la Couze souterraine .

Il convient cependant de conserver à l'esprit que ces galeries peuvent être entièrement noyées en cas de fortes crues, et de ne s'y aventurer que par des conditions météorologiques favorables et stables.

 

 

Dans ce secteur, les écoulement disparaissent, à l'étiage, au profil d'un réseau de galeries plus profond, plus récent géologiquement parlant, et donc beaucoup plus étroit.

 

photo 7 - sorpt bloc


Les galeries basses obligent à la reptation et mettent à rude épreuve les genoux, pour qui na pas prévu de protection.

couze 8

L'exploration continue au delà de ce secteur et permet de retrouver la "grande galerie".

 

Photographies : Thierry MARCHAND, Thierry JACQUOT, Michel VERLHAC, Jean Bernard SERVIERES et Hans SCHOLTEN
Page mise à jour le 16 octobre 2007

 

La perte active principale de la Couze, conséquence du passage d'un écoulement sur un sous-sol gréseux imperméable à un parcours sur terrain calcaire propice à la formation de cavités, est une curiosité géologique quasiment unique en Corrèze.

Cet orifice, qui a permis les premières découvertes du réseau souterrain, est rapidement barré par un siphon franchissable par les seuls spéléologues plongeurs, dans les rares périodes où il n'est pas encombré par les multiples branchages chariés par les crues de la Couze.

 

 

Le cours souterrain de la Couze est atteint après un passge bas, humide et boueux, d'une quarantaine de mètres.

 

photo 4 - couze


la galerie offre de vaste proportion et une progression relativement facile, sans obstacle notable .

 

photo 4 - Jonquilles


La rivière des Jonquilles, affluent souterrain de la Couze, est rejointe à environ un kilomètre de l'entrée.

 

photo 5 - Jonquilles


La poursuite de l'exploration se fait dorénavant dans un réseau labyrinthique de galeries moins spacieuses.

photo 6 - Jonquilles

 

Le transports des kits de matériel devient également rapidement éprouvant dans ces galeries basses et déchiquetées

 

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