Le Gouffre de Combe Nègre

Le puits de 20m, la salle et le méandre inférieur

 

Le 3 avril 2003, la tête de puits est enfin ouverte, pour l'instant au minimum nécessaire pour passer.

Surprise, le puits est nettement plus haut et spacieux que prévu.

Il s'agit d'un puits de 20m s'élargissant en éteignoir présentant à mi hauteur un élargissement avec un départ de galerie (section 3m x 1m) rapidement colmaté.

 

La base large de 1.5m donne accès à un méndre passable sans travaux, et aboutissant dans une salle elle aussi très vaste (8m x 3m) par rapport au boyau qui précède le puits de 20m.

Après moultes recherches et désobstructions inutiles (une 1/2 journée à déblayer de l'argile au bout de la salle), la suite semble bien se situer sous la salle dans un surcreusement étroit.

Après une désobstruction rapide sans mise en oeuvre de gros moyens, le passage sous la salle est forcé et donne sur une suite passable mais particulièrement étroite (qu'il faudra ensuite reprendre en élargissement pour assurer des conditions de progression minimales).

Le cheminement est donc poncté d'un passage horizontal étroit, d'un ressaut de 5m tout aussi étroit dans un concrétionnement en chaux fleurs puis d'un second ressaut de 3m avec une étroiture sévère en tête, franchie par un seul d'entre nous. Enfin une vingtaine de mètres de méandre est parcourue sans encombre jusqu'à une baïonette trop sévère pour être franchie sans élargissement.

 

 

Le méandre qui suit, long d'une trentaine de mètres, va résister de début mai jusqu'à début septembre à raison d'une à deux séances de désobstruction par semaine. La roche y est hétérogène, complètement altérée et affectée de multiples fractures et poches de corrosion remplies d'eau ou d'argile. Le travail y sera parfois très pénible.

Enfin le 7 septembre 2003, le méandre impénétrable s'élargit quelque peu pour permettre de passer à l'aide d'une massette sur une vigtaine de mètres, et d'atteindre une dernière zone étroite.

Devant l'écho est ENORME !!!, la présence d'un puits ne fait aucun doute. Une fois l'effervescence de cette découverte petit à petit calmée, le bruit de la rivière du post siphon des Jonquilles se fait de plus en plus net.

La rivière sera atteinte et la jonction réalisée avec le réseau des Jonquilles le 17 septembre 2003.

L'ancien post-siphon de l'amont des Jonquilles...

Page mise à jour le  21/11/2004

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